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Création de la Fédération
Française (FFE) et de la Fédération Internationale
(FIDE)
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Jeu d'échecs et guerre de 1910 à 1924, Par Robin-Gaël
Vinsot |
Robin-Gaël Vinsot (Amiens) est un jeune historien qui a mené
une étude universitaire courant 2002 sur le jeu d’échecs autour
de la Première Guerre mondiale. De ce travail se dégage un premier
état de fait : en temps de paix, ce jeu est à l’image de la paix
et, en temps de guerre, il (re)devient un jeu de guerre avec symboles
et représentations allant dans ce sens. Nous proposons aux lecteurs
de Mieux Jouer Aux Echecs 3 extraits de cette recherche historique
qui pourront surprendre à plus d’un titre. Voici le troisième et
dernier volet consacré à l’après-guerre qui a révélé un nouvel élan
pour le monde des Echecs avec la création de la FFE et de la FIDE.
Dany Sénéchaud
En mai 1921, un nouveau facteur dynamique vient brouiller le champ
des représentations : " Une Fédération Française des Echecs était
sur le point de se fonder quand la guerre éclata. Les statuts avaient
été adoptés au Cercle Philidor et devaient être définitivement votés
au Congrès de Lyon le 31 juillet 1914. Mais ce jour là tous les
regards étaient fixés sur le grand échiquier européen où les lourdes
pièces allemandes commençaient déjà leurs mouvements. La Fédération
Française des Echecs, constituée sur le modèle des grandes associations
qui fonctionnent depuis longtemps à l'étranger, est toujours à l'état
de projet. "
La F.F.E. (Fédération Française des Echecs) est officiellement
déclarée à la Préfecture de police de Paris le 20 mai 1921. Au bout
de deux années d'existence, elle compte 150 membres isolés et 28
cercles affiliés représentant un total général d'environ 900 membres,
ce qui représente un " résultat très encourageant dans un pays
où tout est à faire en la matière. " La Fédération trouve d'ailleurs
" dans tout le pays les plus précieux encouragements. " Le
premier bulletin tire à 400 exemplaires, le deuxième à 600 et un
an plus tard à 1200 : " C'est ainsi, par la grande diffusion
du jeu, sous les auspices de la Fédération, que notre pays pourra
revoir l'époque glorieuse des Philidor et des La Bourdonnais. "
Très rapidement, " La Fédération se propose d'entretenir
des relations amicales avec les Fédérations étrangères suivantes
: Belgique, Grande-Bretagne, Hollande, Italie, Suède, Suisse. "
Sa naissance n'est donc pas placée sous le signe d'un pacifisme
à tous crins. Du reste, évènement tout à fait symbolique, le premier
Congrès des Clubs d'Echecs de l'Alsace-Lorraine désannexée se tient
le 18 juin 1922 à Strasbourg.
Au niveau des théories échiquéennes, la Fédération ne fait que suivre
les préférences du plus grand nombre :
" Une devise pour la Fédération
Convient-il d'adopter une devise pour notre Fédération ? Laquelle
?
On nous a déjà proposé celle-ci : L'attaque est l'âme des échecs.
L'enquête est ouverte. "
En définitive, la Fédération Française des Echecs ne dirige pas
mais suit le sens de la propagande échiquéenne. Elle connaît d'ailleurs
trop de difficultés pour pouvoir jouer un rôle moteur : " N'est-il
pas regrettable que nous n'ayons pu encore conférer à André Muffang,
à l'issue d'un grand tournoi national, ce titre de champion de France
qui ne peut être brigué par un joueur plus qualifié ? La Fédération
française des Echecs a ouvert une souscription pour couvrir les
frais et doit attendre patiemment la somme indispensable. Heureux
donneurs de gnons ! Vous ignorez notre misère et vous avez la presse
à vos pieds ! " Néanmoins, au niveau de l'éternel débat entre
les notations algébriques et descriptives, la Fédération est prise
à partie. Car " La discussion continue entre les partisans de
la notation algébrique et ceux de la notation descriptive. Elles
ne méritent, d'ailleurs, l'une et l'autre, ni tout le bien, ni tout
le mal qu'on en dit. Si l'algébrique peut avoir les préférences
d'un joueur exercé, la descriptive est, croyons nous, meilleure
pour la propagande.…Montaigne eut dit : que sais-je, et Rabelais,
peut être… " La génération d'après-guerre, influencée notamment
par les arguments qu'Alphonse Goetz publie en 1921 dans son Cours
d'échecs, entreprend de remplacer progressivement la notation descriptive
par la notation algébrique. Ce faisant, elle suscite la réprobation
des partisans de la "notation française" :
" - L'Eclaireur de Nice a pris une grave initiative: Substituer
la notation algébrique à celle qui fut toujours employée en France,
mais qu'il convient, paraît-il, de rejeter "au rang des diligences
et des vieilles lunes". La question n'est-elle pas du ressort exclusif
de la Fédération française des Echecs, association fondée pour coordonner
les efforts de tous ? "
Gaston Legrain peut encore se permettre de demander le soutient
de la Fédération, puisqu'il fait partie du comité directeur et que
son opinion sur la question est largement majoritaire. Néanmoins,
les unes après les autres, les colonnes changent de système de notation,
et il est obligé de s'employer pour lutter sur une question de patrimoine
linguistique qui lui tient particulièrement à cœur :
" Encore la question de la notation. Je m'excuse d'y revenir.
Mais la faute en est au prosélytisme quelque peu excessif des algébrisants.
La notation descriptive, en usage dans les pays de langue anglaise
ou latine (sauf l'Italie), c'est-à-dire, plus de la moitié du monde
où il existe des publications relatives aux Echecs, vient en effet
d'être de nouveau l'objet d'une attaque violente de la part de quelques
amateurs trop épris d'unification et qui voudraient nous faire adopter
la notation algébrique, en usage dans les pays germains ou slaves
et en Italie. Ce qu'il y a de grave, c'est que cette campagne a
commencé et se poursuit dans une colonne justement estimée, celle
de L'Eclaireur du Soir, de Nice, rédigée par le lauréat du dernier
championnat de France. […] Dussé-je être rangé au nombre des routiniers
grincheux dont parle L'Eclaireur, je regrette qu'il ait entrepris
cette campagne. D'abord, il va faire le plus grand tort à son intéressante
colonne, et nous n'en avons pas trop en France. Ensuite, j'estime
que la substitution de l'algébrique à la descriptive dans les pays
où celle-ci est en usage serait non un progrès mais un recul, et
y nuirait pendant longtemps au développement du jeu d'échecs. Eliminons
d'abord toute question de faux amour-propre national. La notation
algébrique n'est pas d'origine allemande, puisque le premier ouvrage
qui l'ait employée est, je crois, l'Essai, de Stamma, publié à Paris
en 1737. Au surplus, si elle possédait réellement la supériorité
éclatante que ses partisans lui attribuent trop complaisamment,
même une origine germanique ne serait pas une cause légitime d'exclusion.
Par contre, le fait que les Allemands l'emploient n'est pas non
plus une raison pour que nous l'adoptions, et il convient de la
traiter comme une langue "étrangère", qu'il est bon d'étudier pour
la comprendre, sans aller jusqu'à nous en servir pour exprimer nos
idées. C'est en cette notation qu'à été publié tout ce qui a été
écrit en France sur le jeu d'Echecs depuis près d'un siècle. Ce
serait donc une chose fort grave que de plonger dans le néant toute
notre littérature nationale d'Echecs (excusez-moi de ne pas dire
"échiquéenne", j'ai ce néologisme barbare en aversion). Il faudrait
au moins que cette perte fut compensée par des avantages considérables
et indiscutables. Or, en dehors d'une unification générale, qui
est une chimère, ces avantages, je ne les vois que pour les éditions
allemandes ou italiennes, et quoique le point de vue commercial
me soit totalement étranger et indifférent, je ne pense pas que
cela soit de nature à justifier un pareil bouleversement. "
Henri Delaire, le directeur de La Stratégie, tente de le
rassurer du mieux qu'il le peut : " Nos lecteurs peuvent être
assurés que La Stratégie sera toujours rédigée en descriptive, tout
en évitant les abréviations qui pourraient en rendre la lecture
moins facile. " Mais rien n'y fait, la notation algébrique gagne
du terrain et Gaston Legrain ne peut que faire part de ses inquiétudes
dans L'Action française :
" Le Midi bouge. - Après l'Eclaireur de Nice, voilà l'Express
du Midi qui rejette la notation descriptive au rang, non plus des
diligences et des vieilles lunes, mais du télégraphe optique et
des clepsydres à eau. Grâce à cette initiative, le jeu des échecs
va prendre, paraît-il, un nouvel essor en France. Cependant, si
les débutants ont à se familiariser avec deux notations, leur tâche
ne nous semble guère simplifiée. Et si nous profitions de ce souffle
d'indépendance pour sortir une troisième notation qui nous est chère
? Et si Mr. Cavrel, dans son excellente colonne du Journal de Rouen,
lançait sa notation toute chiffrée, la seule vraiment internationale
? Quel beau gâchis, n'est-ce pas ? Redisons-le : Seul le comité
de la Fédération française des Echecs est qualifié pour mener une
sérieuse enquête et édicter des modifications à nos usages. "
La F.F.E. est encore une fois prise à partie. Mais la démobilisation
culturelle a définitivement franchi un seuil en 1924. Dans son numéro
de novembre, le Bulletin de la Fédération accueille quelques parties
en notation algébrique, toujours dans le souci de satisfaire le
plus grand nombre :
" Nous avons transcrit cette partie en notation algébrique telle
qu'elle nous a été communiquée par M. Chéron . La F.F.E. n'a en
effet aucun parti pris à ce sujet et ne saurait feindre d'ignorer
une notation qui compte en France de nombreux partisans. Nous sommes
persuadés que les habitués de la descriptive suivront facilement
cette partie ; il suffit en effet de savoir que la colonne TD est
dénommée a, la colonne CD b, etc., jusqu'à la colonne TR h, et que
les cases sont toujours comptées à partir des blancs. "
Gaston Legrain démissionne rapidement de son poste au comité directeur.
Fernand Gavarry, le président de la F.F.E., tente de calmer le jeu.
En novembre 1924, dans une comparaison très ironique entre La Bruyère
et les échecs, il n'hésite pas à critiquer violemment le manque
de respect des joueurs de la nouvelle génération vis à vis de l'ancienne
: " Tirons simplement de ces extraits de La Bruyère une leçon
de modestie pour les forts et un réconfort pour les gérontes et
les pousseurs de bois que plaisante souvent notre ami Georges Renaud,
le champion de l'hypermodernisme, du jeu positionnel et de la notation
algébrique. " En France, la notation algébrique ne s'impose
qu'à partir des années 1930. En Grande- Bretagne, il faut attendre
le début des années 1980… L'année 1924 marque néanmoins un tournant
très clair dans le processus d'appropriation de la notation algébrique
par les joueurs français.
1924 est décidément une année noire pour Gaston Legrain et ses
lecteurs : " L'habitude de discuter les avis de nos lecteurs
nous vaut une copieuse correspondance sur tous les sujets. Pour
la notation que nous employons on nous félicite et on nous maudit
dans un même courrier. Mais voici une proposition peu banale : Sous
prétexte que les échecs sont le jeu international par excellence,
un lecteur nous demande pourquoi nous ne rédigeons pas notre chronique
en espéranto. Nous avouons n'avoir jamais pensé à cela. "
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Car en effet, c'est entre les années 1924 et 1925 qu'ont lieu les
premières grands rapprochements internationalistes depuis la fin
de la guerre, avec, en France, l'arrivée d'Edouard Herriot au ministère
des affaires étrangères et celle des travaillistes au pouvoir pour
la première fois en Grande-Bretagne. Pour Gaston Legrain, à propos
de James Ramsay Mac Donald , " Les dernières élections britanniques
semblent démontrer qu'il est meilleur tacticien devant l'urne, où
le peuple se laisse grossièrement piper, que devant l'échiquier.
" Gaston Legrain se désole de la nouvelle situation internationale.
Il assimile les concessions en matière d'échecs aux concessions
diplomatiques. Ainsi, après avoir publié une victoire de Georges
Renaud sur un irlandais lors du Tournoi Olympique de 1924 :
" Cette partie est une jolie victoire à l'actif de notre champion.
Le jour où nous en primes connaissance, la Chambre française applaudissait
nos abandons à Londres. Nous ne pouvons nous défendre d'un rapprochement.
Si parva licet… Voilà comment nous aurions voulu voir déjoués, au
cours de la dernière conférence, les ténébreuses combinaisons d'un
partenaire acharné à notre perte. On ne joue pas aux échecs avec
son cœur, a dit Chamfort . Sur l'échiquier diplomatique, le bon
Herriot a joué avec son cœur. Le jour où nous serons complètement
dépouillés, peut-être, reconnaîtrons-nous que la seule méthode compatible
avec les intérêts de la France est celle, réaliste, clairvoyante,
impitoyable, adoptée par notre ami Georges Renaud. "
Il est frappant d'observer que la F.I.D.E. (Fédération Internationale
Des Echecs) est créée la même année. En 1924, les Jeux Olympiques
ont lieu à Paris. Bien que les échecs ne fassent pas partie du programme
officiel, la Fédération organise au même moment un Tournoi International
d'amateurs venus du monde entier :
" A l'issue du Tournoi International d'amateurs un congrès,
organisé sur l'initiative de la Fédération Française des Echecs
s'est tenu le 21 juillet à la mairie du IXe arrondissement de Paris
et décida la constitution d'une Fédération Internationale des Echecs,
sur le vote des délégués qualifiés des différents pays représentés
au tournoi de la VIIIe Olympiade. "
En fait, il s'agissait avant tout de réglementer et d'officialiser
juridiquement le titre de Champion du monde. Voici la liste des
pays représentés : Argentine, Belgique, Canada, Espagne, France,
Grande-Bretagne, Hollande, Hongrie, Italie, Pologne, Roumanie, Suisse,
Tchéco-Slovaquie et Yougoslavie. On remarque l'absence de l'Allemagne,
de l'Autriche ou encore de la Russie . Malgré ces absences, il convient
de noter l'importance de l'olympisme et de son esprit confraternel
à l'origine de la création de la F.I.D.E., dont la devise est Gens
Una Sumus (nous sommes tous une même famille) et qui adopte
un hymne et un drapeau... :
" La VIIIe Olympiade appartient au passé. De tous les pays du
monde les champions dans les différents sports athlétiques sont
accourus vers la capitale de France, écoutant l'appel qu'un jour
DeCoubertin adressait aux peuples, et pour la huitième fois l'humanité
sportophile a vécu avec intérêt les luttes autour des trophées olympiques.
Et ils sont retournés chez eux, ces champions, acclamés par les
foules comme les porteurs de la gloire et de l'honneur, qui de leur
personne rayonnait sur leur famille, leur ville, leur pays, leur
race. Une connaissance plus approfondie les uns les autres, la fraternisation
et des échanges culturels entre les peuples ; voilà les fruits des
efforts énormes avec lesquels leurs fils les plus habiles se sont
disputés le triomphe… A côté des cent quatorze épreuves sportives,
fut organisé à Paris un concours dans cette inépuisable branche
des sports, exercée depuis des siècles par les meilleurs esprits
et qui a nom : l'art des échecs. "
Début 1925, avec la création de ses Cahiers de l'Echiquier français,
au titre par ailleurs fort explicite, Gaston Legrain a désormais
trop de travail pour pouvoir lutter sur tous les fronts. Il ne reste
plus à ses lecteurs qu'un filet de nostalgie :
" Vos cahiers atteignent, à mes yeux, le but indiqué dans l'avant-propos
: Charmer et divertir. En outre, par ces temps d'internationalisme
impulsif, j'ai l'agréable sensation de me sentir, en votre compagnie,
dans l'ambiance française ! "
Trois dates clés sont donc à retenir pour comprendre le passage
d'une culture échiquéenne de guerre à une culture échiquéenne de
paix en France au lendemain du premier conflit mondial : juin-juillet
1919, avril 1921 et juillet-octobre 1924.
Dans tous les cas, le processus de démobilisation culturelle semble
à chaque fois se faire au service d'une propagande échiquéenne qui
se doit, par définition, de dépasser le cadre stricto sensu
du "monde des échecs". Une propagande échiquéenne née de la guerre,
pour faire la guerre, mais qui renie petit à petit ses origines
et déréalise son objectif premier : mettre "échec et mat" les adversaires
de la Patrie.
1. L'Action française, dimanche 7 avril 1918, p.4.
2. Bulletin de la Fédération Française des Echecs, mai-décembre
1921, n°1, p.2.
3. Bulletin de la Fédération Française des Echecs, avril-juin
1923, n°7, p.4.
4. Bulletin de la Fédération Française des Echecs, avril-juin
1922, n°3, p.18.
5. Ibid.
6. Bulletin de l'Echiquier d'Aquitaine, 2ème trimestre 1921,
n°2, 7ème année, p.3.
7. Bulletin de la Fédération Française des Echecs, juillet-septembre
1922, n°4, pp.9-10.
8. Bulletin de la Fédération Française des Echecs, octobre-décembre
1922, n°5, p.10.
9. L'Action française, dimanche 22 avril 1923, p.4.
10. Bulletin de l'Echiquier d'Aquitaine, 4ème trimestre 1923,
n°4, 9ème année, p.1.
11. L'Action française, jeudi 8 novembre 1923, p.4.
12. La Stratégie, novembre 1923, n°11, 56ème volume, p.258.
13. Ibid., p.264.
14. L'Action française, dimanche 22 novembre 1923, p.4.
15. André Chéron (1895-1980), fort joueur et compositeur
français qui deviendra champion de France en 1926, 1927 et 1929.
16. Bulletin de la Fédération Française des Echecs, 15 octobre
1924, n°12, p.17.
17. Jean de La Bruyère (1645-1696), célèbre écrivain français,
précepteur puis secrétaire du petit-fils du Grand Condé, il est
l'auteur des Caractères. Reçu à l'Académie française en 1693, il
prit parti dans la querelle des Anciens et des Modernes en défendant
les premiers. D'où la comparaison avec les joueurs d'échecs…
18. Fernand Gavarry (Président de la Fédération Française
des Echecs), " La Bruyère & les Echecs ", La Stratégie, novembre
1924, n°11, 57ème volume, pp.261-262.
19. Il est amusant de noter que de nos jours, la notation
algébrique porte le surnom de " notation française "… Voir François
Le Lionnais et Ernst Maget, Dictionnaire des échecs, Paris, Presses
Universitaires de France, 1974, 429 p., p.10.
20. L'Action française, lundi 13 juillet 1925, p.4.
21. Edouard Herriot (1872-1957), alors chargé du portefeuille
des Affaires étrangères [1924-1925], il fit notamment évacuer la
Ruhr et reconnaître l'U.R.S.S.
22. James Ramsay Mac Donald (1866-1937), leader du parti
travailliste, partisan d'un socialisme réformateur, il dirigea le
premier cabinet travailliste (1924) du Royaume-Uni et préconisa
le désarmement et la coopération internationale.
23. L'Action française, dimanche 27 décembre 1923, p.4.
24. Nicolas de Chamfort (1740-1794), écrivain français qui
accumula les mots d'esprit.
25. L'Action française, dimanche 8 septembre 1924, p.4.
26. Pierre Vincent (1878-1956), à l'époque secrétaire général
de la F.F.E., est à l'instigation de la création de la F.I.D.E.
27. La Stratégie, août 1924, n°8, 57ème volume, pp.200-201.
28. Tous ces pays adhéreront à la F.I.D.E. à court ou moyen
terme. Pour les Russes, la F.I.D.E. était considérée jusqu'à la
seconde guerre mondiale comme un rassemblement de bourgeois.
29. Pierre de Coubertin (1863-1937), rénovateur des jeux
olympiques en 1893, lesquels sont censés avoir lieu depuis lors
tous les quatre ans.
30. La Stratégie, novembre 1924, n°11, 57ème volume, pp.274-275.
31. E. B. (Thonon), Les Cahiers de l'Echiquier français,
1925 (IV), 4ème cahier trimestriel, dos de couverture ; repris dans
L'Action française, lundi 17 août 1925, p.4.
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© Reyes 1997-2007 (Reproduction interdite sans autorisation)
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