Le premier set, dans " Tennis
", synthétise mes impressions à sa lecture tout en résumant
mon appréciation de la poésie moderne : La musique s'y est perdue
en l'absence de mètre et ma mère ne la " comprend " pas davantage
que la mienne, le côté innovateur en moins.
En surimpression, se dévide
le fil rouge d'une fable de La Fontaine dont le mot bovin de
la faim batracienne est : " Tout marquis veut avoir des pages
"…
Amusant, alors que ce triptyque
(avec les 2 premiers sets de " Tennis) " équilibriste " est
architecturé autour de deux rimes suffixales, qui feraient se
retourner Boileau dans sa tombe, tabou ! en poésie classique,
on peut souvent les ôter et voir se profiler, soit une bouffée
d'air frais, par la racine " débouffie ", soit purement et simplement
autre chose, voire l'engagement d'un 4ème set…
C'est intéressant comme concept, d'autant que beaucoup de maux
sont interchangeables !
" Ô qui dira les torts de
la Rime !…Quel enfant sourd ou quel nègre fou…Nous a forgé ce
bijou d'un sou…Qui sonne creux et faux sous la lime ? " (Verlaine
" Art poétique ")