Bernard Guérin en ouverture de son ouvrage Courts
métrages sur l'échiquier (1995), interpellait le lecteur de
la sorte : " Pourquoi une partie d'échecs, qui dure généralement
de trois à cinq heures, s'arrête-t-elle parfois au bout de cinq
ou dix minutes ? Quelles sont les causes d'une aussi prompte débâcle
? Comment l'éviter et comment, au contraire, tendre des pièges dès
les premiers coups d'une partie ? " Eh bien, nous ne répondrons
ici à aucune de ces questions intéressantes et donnerons simplement
à voir quelques prouesses échiquéennes ; fines conceptions d'ouverture,
coups décisifs ou encore réseaux de mat pittoresques. C'est au joueur,
en rejouant cette quinzaine de parties courtes, qu'il sera donner
de répondre aux questions concernant d'aussi promptes débâcles !
Au demeurant, nous ne pouvons qu'inviter les amateurs à lire ce
livre pour parfaire leur jugement : dans le bus, le train ou encore
le métro, cet ouvrage se laisse dévorer avec ses " 400 parties
miniatures pour progresser ". De même envergure, l'ouvrage de
Graham Burgess Quickest chess victories of all time, paru
chez Cadogan en 1998, peut être indiqué comme lecture complémentaire.
Voyons d'abord, cinq exemples de combats acrobatiques tirés des
ouvrages susmentionnés :
BACHMANN - FIECHTL, Regensbourg 1887.
1.e4
e5, 2.Cf3 Cc6, 3.Fb5 Cf6, 4.0-0 Cxe4, 5.Te1 Cd6, 6.Cxe5 Cxe5, 7.Txe5+
Fe7, 8.Cc3 Cxb5, 9.Cd5 d6, 10.Txe7+ Rf8, 11.Df3 f6?
[ 11...Fe6! 12.Txe6 Cd4! ] 12.d3
c6,
13.Dxf6+!
gxf6, 14.Fh6+ Rg8, 15.Cxf6+ et mat.
KENWORTHY - VAN DER STERREN, Ramsgate 1981.
1.e4
e5, 2.Cc3 Cf6, 3.Cf3 Cc6, 4.d4 exd4, 5.Cd5 Cxe4, 6.Fc4 Fe7, 7.Cxd4
0-0, 8.Cb5 Fb4+, 9.c3 Cxf2, 10.Dh5 Cxh1, 11.cxb4 Cxb4, 12.Fg5 Te8+,
13.Rf1 Te5,
14.Te1!,
1-0. Un coup formidable qui force l'abandon. - 14...Txg5,
15.Dxg5 Dxg5?? 16.Te8+ et mat. - 14...Txe1+, 15.Rxe1 De8+, 16.Ce7+
Rh8, 17.Fxf7 Df8, 18.Cg6+ et mat. - 14...De8, 15.Txe5 Dxe5, 16.Cf6+
gxf6, 17.Dxf7+ Rh8, 18.Dg8+ et mat.
J. POLGAR, M. RIVAS, Séville 1993.
1.e4
d6, 2.d4 Cf6, 3.Cc3 Cbd7, 4.f4 e5, 5.Cf3 exd4, 6.Dxd4 c6, 7.Fe3
d5, 8.exd5 Fc5, 9.Dd3 De7, 10.Cd4 Cb6, 11.dxc6 0-0, 12.0-0-0 bxc6,
13.Fg1 Dc7, 14.g3 Td8,
15.Cdb5!,
1-0. La série d'échanges à venir est favorable aux Blancs
: 15...Txd3, 16.Cxb7 Txd1+, 17.Cxd1 Fxg1, 18.Cxa8, +-.
CHIGORINE - GOSSIP, New York 1889.
1.e4
e5, 2.Cf3 Cc6, 3.c3 d5, 4.Da4 f6, 5.Fb5 Cge7, 6.exd5 Dxd5, 7.0-0
Fd7, 8.d4 e4, 9.Cfd2 Cg6, 10.Fc4 Da5, 11.Db3 f5, 12.Ff7+ Re7,
13.Cc4!
Da6, 14.Fg5+ Rxf7, 15.Cd6+ et mat. Clôturant un joli
réseau.
VAN DEN BERG - J. DONNER, Veenendaal 1955.
1.e4
c5, 2.Cf3 d6, 3.d4 exd4, 4.Cxd4 Cf6, 5.Cc3 a6, 6.Fg5 e6, 7.f4 Cbd7,
8.Df3 Dc7, 9.0-0-0 Tb8, 10.Fd3 b5, 11.The1 Fe7, 12.e5 b4, 13.exf6
bxc3,
14.Cxe6!!,
1-0. [ - 14...fxe6, 15.Dh5+ g6, 16.Fxg6 Rf8, 17.Dh7+
Rg8, 18.f7+ et mat. - 14...Db6, 15.Cxg7+ Rf8, (15...Rd8, 16.fxe7+
Rc7, 17.e8=C+! Txe8, 18.Cxe8+ et mat) 16.fxe7+ Rg8, (16...Rxg7,
17.Fh6+ Rxh6, 18.Dh3+ Rg7, 19.Dg4+ Rf6, 20.Dg5+ et mat) 17.e8=D+
Cf8, 18.bxc3, +- ]
C'est certainement dans la pratique amateur que l'on trouve le
plus de miniatures, où l'effet de surprise peut jouer à plein dès
l'ouverture :
D. SENECHAUD - J.-C. CHARPENTIER, Parthenay 1996.
1.d4
Cf6, 2.g4 Le gambit Humphrey Bogart ! 2...Cxg4,
3.e4 d6, 4.Cc3 [ 4.Fe2 Cf6, 5.Cc3! ] 4...e5,
5.Cf3 Cc6, 6.d5 Ce7, 7.Fe2 f5, [ 7...c6 ; 7...g6 ] 8.Ch4
Cxd5, [ - 8...c6, 9.exf5! Cxf2, 10.Rxf2 Fxf5, 11.Fg5!
; - 8...Cxf2? 9.Rxf2 Cxd5, 10.Fh5+! ] 9.Cxd5
Cxf2, [ 9...Dxh4, 10.Fxg4 fxg4, 11.Cxc7+ Rd8, 12.Cxa8
g3! 13.fxg3 (13.f3 g2+, 14.Re2 gxh1=D, 15.Dxh1 b6, 16.Fe3/Dg1, +=)
13...Dxe4+, 14.Rf2 d5 ] 10.Fh5+
10...Rd7,
[ 10...g6, 11.Cxg6! hxg6, (11...Cxd1, 12.Ce5+ et mat) 12.Fxg6+ Rd7,
13.Df3! Cxh1, 14.Ff5+ Re8, 15.Fg6+ Rd7, 16.Cf6+!! ] 11.Df3
Dxh4? [ 11...Cxh1! 12.Dxf5+ Rc6, 13.Cb4+ (13.Dg5, +=)
13...Rb6, 14.Cd5+ Rc6, = ; 13...Rb5, 14.Df1+ Rxb4, 15.Cf3! Ra5!
16.b4+ Rb6, 17.b5!, += ] 12.Dxf5+
Rc6, 13.Fe8+ Rc5, 14.Fe3, 1-0. [ 14...Rc4, 15.b3+ et
mat]
D. SENECHAUD - R. SOUPIZON, corr. 1997.
1.e4
e5, 2.f4 exf4, 3.Cc3 Dh4+, 4.Re2 d5, 5.Cxd5 Fg4+, 6.Cf3 Cc6, 7.Cxc7+
Rd8, 8.Cxa8 Cd4+, [ - 8...f5!? ; - 8...Ce5!? 9.De1
Cxf3, 10.Dxh4+ Cxh4+, 11.Re1 f3, 12.h3 Cxg2+, 13.Rf2 Fh5, 14.d4
Rc8, 15.a4, += ] 9.Rd3
Df6, 10.c4 Fc5, 11.a3 Dd6, 12.Rc3 [ 12.e5 Cf6! 13.exd6??
Ff5+, 14.Rc3 Ce4+ et mat ]
1-0.
[ - 12...a5, 13.d3 Df6, 14.e5! ; - 12...Cf6, 13.Fd3 (13.d3 Cxf3!
14.gxf3 Cxe4!) 13...Fxf3, 14.gxf3 De5, 15.Ta2! ] A la Steinitz :
le roi est une pièce à part entière ; une pièce qui peut se défendre
elle-même !
M. BARBAUT - D. SENECHAUD, corr. 1998.
1.e4
e5, 2.f4 Cc6, 3.Cc3 [ 3.Cf3 f5!? GM Wahls ] 3...g5,
N. T. 4.fxe5 Cxe5, 5.d4 [ 5.Dh5 Cg6, 6.Cf3 h6, 7.d4 Fg7,
8.Fd3 (8.Fc4 g4!) 8...C8e7, += ] 5...Cg6,
[ 5...Cc6, 6.Fc4 g4, 7.Cd5 ] 6.Fc4
g4,
7.Cf3!!?
[ 7.C1e2! ; 7.Dd3! ] 7...Fg7,
[ - 7...Ch4, 8.Cxh4! Dxh4+, 9.g3 Dh3, 10.Tf1 Ch6, 11.Fxh6 Fxh6,
12.Fxf7+ Rd8, 13.De2! ; - 7...gxf3, 8.Dxf3 f6, 9.Fg5!! Fg7, 10.0-0-0!
(e5!) 10...d6, 11.e5 h6, 12.Dh5 Ff5, 13.Fh4! ; - 7...d6, 8.0-0 gxf3,
(8...f6, 9.Cg5!) 9.Dxf3 f6, 10.Fg5/e5 ] 8.0-0?
[ 8.Cg5 Ch6, 9.e5! d6! (9...0-0, 10.Cge4!) 10.0-0 0-0, 11.e6 fxe6,
12.Cxe6 Txf1+, += ] 8...gxf3,
9.Fe3 [ - 9.Dxf3 Fxd4+! 10.Rh1 f6 ; - 9.Txf3 f6, 10.Te3
Cge7 ] 9...Ch4!
10.Txf3 [ 10.g3 d5! 11.Fxd5/Cxd5 Fg4! 12.Tf2 Cg2, 13.Txg2
f2+ ] 10...Cxf3+,
11.Dxf3 Df6, 12.Dg3 Dg6, 13.Tf1 Dxg3, 14.Fxf7+ Rd8, 15.hxg3 c6,
16.d5 d6, 0-1.
Deux parties que l'on ne voit pas tous les jours, à présent :
G. WELLING - F. OBERS, Hertogenbosch 1992.
1.h3
e5, [ 1...e6, 2.b3, WELLING - H. BURG, Hertogenbosch
1992 ] 2.a3
Le jeu hypermoderne extrême, tel que le pratique l'anglais MI Michael
Basman. 2...d5,
3.c4 c6, [ - 3...dxc4, 4.e3 Fe6, 5.Dc2, = ; - 3...Cf6,
4.cxd5 Cxd5, 5.Dc2, = ] 4.e3
Cf6, 5.b4 a5!? 6.Fb2 axb4, 7.axb4 Txa1, 8.Fxa1 e4?! [
8...Fxb4, 9.Fxe5, += ] 9.cxd5
exd5?! 10.Fxf6! Dxf6, 11.Cc3 Fe6,
12.Da4+!
Rd8, 13.C1e2 Ca6, 14.Cd4! Cxb4, 15.Da5+ Rc8, 16.Da8+ Rc7, 17.Ccb5+,
1-0.
Ecoutons le Maître Gerard Welling : " Dans ma partie contre Frits
Obers, les Noirs ont perdu en 17 coups. Le pauvre Frits ne savait
pas après la partie où il avait commis ses erreurs ! Il a joué des
coups logiques, mais dans ce cas c'est la combinaison typique de
ses coups qui lui a coûté la partie. Je mentionne que dans la ronde
précédente Obers avait obtenu la nulle contre un Maître International,
Frans Cuijpers, et il m'avait alors semblé qu'un jeu classique ne
serait pas la meilleure méthode pour jouer pour le gain ". Une considération
d'avant match digne de Emanuel Lasker !
G. KOLTANOWSKI - M. DUCHAMP, Paris 1929. Gambit Dame
1.d4
Cf6, 2.c4 e6, 3.Cc3 d6, 4.e4 b6, 5.f4 Fb7, 6.Fd3 Cbd7, 7.Cf3 e5,
8.d5 g6, 9.0-0 exf4, 10.Fxf4 Fg7, 11.e5 dxe5, 12.Cxe5 0-0, 13.Dd2?
13...Cxd5,
14.Cxd7 [ 14.Cxf7 Cxf4, 15.Cxd8 Fd4+, 16.Rh1 Fxg2+, 17.Dxg2
Cxg2, 18.Txf8+ Cxf8, 19.Rxg2 Fxc3, 20.dxc3 Rxd8 ] 14...Cxf4,
15.Cxf8 Fd4+, 0-1. [ - 16.Tf2 Cxd3! ; - 16.Rh1 Fxg2+!
]
Un joyau de l'art échiquéen signé Marcel Duchamp en personne !
Emil Diemer est, probablement, le Maître incontesté de la partie
courte : 300 miniatures recensées sur les 860 parties dont nous
disposons de la trace aujourd'hui !
Un seul exemple :
WEICHSELBAUMER - E. DIEMER, Bad Dürkheim 1934.
1.d4
e5, Le gambit Englund cher à Diemer ! 2.dxe5
Cc6, 3.Cf3 De7, 4.Ff4 Db4+, 5.Fd2 Dxb2, 6.Fc3? Fb4, 7.Dd2? Fxc3,
8.Dxc3 Dc1+ et mat.
Cette miniature tragi-comique connaît son doublon avec une réalisation-miroir
du " Diemer français ", David Gedult :
D. GEDULT - Van DIJK, Villars 1968.
1.d4
d5, 2.e4 dxe4, 3.Cc3 Cf6, 4.f3 exf3, 5.Dxf3 Le gambit
Blackmar-Diemer accepté : 5...Fd7?
6.Dxb7 Fc6, 7.Fb5 Dd7, 8.Fxc6 Dxc6, 9.Dc8+ et mat.
Dans la même veine des parties ultra-courtes, on trouve aussi :
RASMUSSEN - STRONG, Vallejo 1956.
1.e4
e5, 2.Cf3 c6,
Un début trop rarement rencontré car tout à fait jouable, à mon
goût. Les lignes principales sont assez claires, qui plus est :
- 3.Cxe5 De7, 4.d4 d6, 5.Cf3 Dxe4+, 6.Fe2 d5, 7.0-0 Fd6, 8.Te1
Ce7, 9.Cg5 (Cbd2) 9...Df5, +=. Ou encore : 6.Fe3 Dg6, 7.Fd3 Dxg2,
8.Tg1 Dh3, 9.Cc3 g6!? (9...Cf6, 10.Tg3 De6, 11.Dd2 d5, 12.0-0-0
h6, =+).
- 3.d4 exd4, 4.Dxd4 d6, 5.Fc4 (5.Cc3 Fg4, 6.Fe2 Cd7, 7.Ff4 Cc5,
8.0-0-0 Ce6) 5...Df6, 6.e5 dxe5, 7.Cxe5 Fe6, 8.Fxe6 Dxe6, 9.0-0
Fe7, 10.Te1, +=. Ou encore : 3.d4 Cf6!? 4.Cxe5 d6, 5.Cf3 Cxe4, 6.Fd3
Cf6, 7.0-0 Fe7, 8.Te1 0-0, 9.h3 h6, 10.Cbd2 Fe6.
Revenons à la partie :
3.d4
Da5+, 4.Fd2 [ 4.Cc3 Cf6, 5.dxe5 Cxe4, = ] 4...Db6,
5.dxe5 [ 5.Fc3 exd4, 6.Fxd4 Fc5, = ] 5...Fc5,
6.De2?! Dxb2, 7.Fc3 Dc1+, 8.Dd1 Fxf2+, 9.Re2 De3+ et
mat.
KUJOHT - FASHINGBAUER, Milwaukee 1950.
1.e4
c5, 2.b4!? cxb4, 3.a3 Cc6, [ 3...d5 ] 4.axb4
Cf6, [ 5...Cxb4 ] 5.b5
Cb8, 6.e5 Dc7, 7.d4 Cd5, 8.c4 Cb6, 9.c5! Cd5, 10.b6!!, 1-0.
Une miniature d'un autre temps (celui du grand Nimzovitch) où le
camp blanc n'a joué aucune autre pièce que les pions pour l'emporter
! [ - 10...Dc6, 11.Txa7 Txa7, 12.bxa7, +- ; - 10...Dd8, 11.Txa7
Txa7, 12.bxa7 Da5+, 13.Cc3!! Cxc3, 14.axb8=D Cxd1+, 15.Fd2! Dd8,
16.Rxd1, +-. ]
Le Maître Rudolf Charousek (1873-1900) est un joueur d'une époque
révolue : celle où le gambit Roi était l'ouverture phare, donnant
aux Blancs toutes les chances d'une partie somptueuse :
R. CHAROUZEK - MAKOVETZ, Budapest 1897.
1.e4
e5, 2.f4 exf4, 3.Cf3 d5, 4.exd5 Dxd5, [ 4...Cf6 ] 5.Cc3
De6+, 6.Fe2 Fe7, [ 6...Fd6, 7.0-0 Ce7, 8.d4 0-0, 9.Cg5,
+= ] 7.0-0
Cf6, 8.d4 Fd7, 9.Fxf4 Db6, 10.Ce5 0-0, 11.Cc4 Dc6, 12.d5! Da6, 13.a4
Cg4,
14.d6!
cxd6, [ 14...Fd6, 15.Fxd6 cxd6, 16.b4 ] 15.Cd5!,
1-0. [ - 15...Fd8/Ff6, 16.Cb4 ; - 15...Cc6, 16.Cc7 ;
15...Fxa4, 16.Ccb6 Da5, 17.b4 ]
Un second exemple tiré de la pratique de ce Maître pour finir cet
article sur les échecs spectaculaires :
R. CHAROUZEK - WOLLNER, Kassa 1893.
1.e4
e5, 2.d4 exd4, 3.c3 dxc3, 4.Fc4 [ 4.Cxc3 Cc6, 5.Cf3 ]
4...Cf6, 5.Cf3
[ 5.Cxc3 Fb4, 6.e5 d5, 7.Da4, += ] 5...Fc5,
6.Cxc3 d6, 7.0-0 0-0, 8.Cg5 h6,
9.Cxf7!
Txf7, 10.e5 Cg4, 11.e6! Dh4, [ - 11...Te7, 12.Dxg4 Rh8,
13.Fe3 Fb6, 14.Fxb6 axb6, 15.f4! ; - 11...Fxe6, 12.Fxe6 Dh4, 13.Fxf7+
Rxf7, 14.Df3+ Rg8, 15.h3! GM G. Barcza ] 12.exf7+
Rf8, 13.Ff4 Cxf2? [ 13...Cc6, 14.De2 Cge5, 15.Fxe5 Cxe5,
16.Fb3 Cxf7, 15.Cd5! ] 14.De2
Cg4+, 15.Rh1 Fd7, 16.Tae1 Cc6, [ 16...Ce5, 17.Fxe5 dxe5,
18.Dxe5 Fe7, 19.Dxe7+ Dxe7, 20.Txe7, +- ]
17.De8+!
Txe8, 18.fxe8=D+ Fxe8, 19.Fxd6+ et mat.
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